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Courriel : vertafrica@yahoo.fr


 

LE  BASSIN DU CONGO

LES RESSOURCES NATURELLES ET L'IMPACT DE LEUR EXPLOITATION

SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Le bassin du Congo : un poumon de la planète

Avec une superficie de 227,61 millions d’hectares (FAO, 2005) le massif forestier du bassin du Congo constitue la deuxième réserve de forêts denses et humides au monde après l’Amazone, et 70 % du couvert forestier dense et humide d’Afrique. Il abrite un capital unique de la biodiversité avec près de la moitié des espèces terrestres connues. Aux fonctions environnementales essentielles de ces forêts à l’échelle planétaire (maintien de la biodiversité, effet de serre, cycle d’eau) s’ajoutent, pour les pays du bassin du Congo, des enjeux économiques et socioculturels considérables : par exemple en République centrafricaine le secteur forestier représentait 9,7% du PIB en 1995 ; au Gabon, la filière bois emploie 28% de la population active.

Les forêts tropicales du bassin du Congo : les enjeux

La prise de conscience des enjeux des forêts tropicales du bassin Congo s’est accélérée avec le sommet de la Terre tenu à Rio en 1992. La pression exercée par les Organisations non gouvernementales a conduit les gouvernements :

  • à réformer leurs cadres juridique et institutionnel ;

  • à se doter de cadres d’actions cohérents (programmes nationaux de gestion environnementale, Plan d’action forestier nationaux, etc.)

  • à adopter progressivement des instruments de planification, de gestion et  de surveillance beaucoup plus modernes.

Au niveau de la sous-région, les Chefs d’État des pays du bassin du Congo ont tenu un premier Sommet sur les forêts à Yaoundé en 1999, au cours duquel, a été adoptée la Déclaration de Yaoundé. Cette déclaration exprime leur engagement quant à la conservation et la gestion durable de leur écosystème forestier.

Cette Déclaration a reçu le soutien des Nations Unies, à travers la résolution 54/214 de l’Assemblée Générale invitant la communauté internationale à appuyer la mise en œuvre des ambitions contenues dans cette Déclaration. Au second Sommet sur les forêts tenu à Brazzaville en février 2005, les Chefs d’Etat ont signé un Traité relatif à la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

Ce texte à valeur juridique et contraignante, engage les Etats de la sous-région à inscrire dans leurs priorités nationales, la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que la protection de l’environnement.

Plusieurs organes et processus sous-régionaux ont donc été mis en place :

  • la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) instituée par le Traité de Brazzaville ;

  • la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC) ;

  • la conférence ministérielle sur l’application des lois forestières et la gouvernance en Afrique (AFLEG).

De nombreux programmes et projets soutenus par la coopération internationale sont menés, avec implication accrue de la société civile. La dernière initiative majeure en date et sans doute la plus importante, est le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo, une initiative lancée en septembre 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg et soutenue par plus de 29 institutions organismes internationaux et ONG sous l’égide des Etats-Unis, de la France, de l’Allemagne et d’Afrique du Sud.

Ce partenariat a pour objectif de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo et de promouvoir le développement économique, la réduction de la pauvreté et des inégalités  et  l’amélioration de la gouvernance en faveur des populations dépendantes des ressources naturelles.

L’exploitation anarchique des ressources continue malgré des textes contraignants

Les réglementations sont ainsi devenues, en principe, plus contraignantes, les programmes et les projets se sont multipliés. Pourtant, l’exploitation anarchique de la forêt s’accroît à un rythme inquiétant, voire alarmant selon certaines ONG (Greenpeace,   WWF, Les amis de la terre, etc.), accélérant ainsi la dégradation et la destruction des écosystèmes.

Au moment des rapports de plus en plus alarmants sur le changement climatique prédisent des catastrophes majeures pour l’Afrique d’ici à 2050, il est apparu important à l’association VERT’AFRICA de faire l’état des lieux de la situation de l’environnement en rapport avec les activités anthropiques dans le bassin du Congo. D’où la table ronde.

 Plusieurs experts internationaux de haut niveau prendront par à cette rencontre.

Samedi 17 mai 2008

de 11 heures 30 à 14 heures

à la Maison des Associations du 20e

1-3 rue Frédérick Lemaître

 75020 Paris

Pour assister à la table ronde l'inscription est obligatoire

Réservation par téléphone :

Thierry KOULAMA, 0613 62 30 40.

Galia KODIA, 06 14 16 43 60

Réservation par courriel à :

vertafrica@yahoo.fr

Pour vous y rendre :

En métro : ligne 11 Direction Mairie des Lilas, Métro Jourdain

En bus : ligne 26, Arrêt Jourdain

 

Programme de la Table-ronde

 

 Heures ThèmeIntervenants

11h45mn-12h00mn

Introduction sur la vision historique et sociologique de la notion de développement durable dans la culture kôngo.

Aimé-Dieudonné MIANZENZA,

Docteur d'État,

Président du Centre d'Etudes Stratégiques du Bassin du Congo.

12h00mn- 12h15mn

Importance environnementale du bassin du Congo à l'échelle planétaire. Enjeux et importance d'une politique environnementale durable pour la région.

Régis MAUBREY,

Responsable de GREENWAY INTERNATIONAL Cabinet Conseil en Environnement et Développement Durable.

12h15mn- 12h30mn

État des lieux de la gestion forestière tel quel est applique actuellement dans le Bassin du Congo et donc importance d'une gestion forestière durable.

Jean BAKOUMA,

Docteur ès Sciences économiques,

Économiste Senior au Centre d'Etudes Stratégiques du Bassin du Congo,

Consultant international en économie forestière.

12h30mn- 12h45mn

Les enjeux sociaux et de la politique publique menées dans la sous région du bassin du Congo.

Gilles MOYNOT,

Membre de la Fondation WWF,

Chargé des programmes publique/Bassin du Congo.

12h45mn- 13h00mn

La problématique des déchets pétroliers dans les foret du Bassin du Congo.

Alain Pensée GAMASSA,

Docteur en Médecine,

Président de l'association de Protection de l'Environnement dans le Golf de Guinée.

13h00-13h45

Débat

13h45-14h00

Apéritif