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Lundi 8 mars 2010

8 mars : Journée internationale de la femme

par Sidonie MATOKOT-MIANZENZA

Psychologue, Coordinatrice de Charité Maternelle Paris 14e,

Centre d'études stratégiques du bassin du Congo

 

Migrations internationales et traite des femmes

 

Il y a 15 ans, la conférence de Beijing avait déjà conclu que « l’égalité des genres est essentielle au développement et au progrès démocratique ». Elle affirmait aussi que « Egalité, développement et paix sont inextricablement liés. Il ne peut y avoir de paix durable sans développement, ni de développement durable sans égalité entre femmes et hommes ». Quand on fait l'autopsie de la situation des femmes dans le monde en cette fin de la première décennie du XXIème siècle, on constate qu'on est loin des recommandations de Beijing.

En effet, la globalisation libérale et les politiques d'ajustement structurel qui l'accompagnent ont aggravé la situation des femmes alors qu'elles sont déjà victimes de nombreuses discriminations, de surexploitation et d’oppression. En conséquence, partout sur la planète, même dans les pays riches, la pauvreté se féminise. Les femmes forment la majorité des travailleurs pauvres, en situation de sous-emploi, à qui leur salaire ne permet même plus de survivre. Pour pouvoir sortir de cette situation, les femmes ont besoin de politiques économiques et sociales qui remédient à leur exclusion de la vie économique. C'est là un environnement qu'on rencontre de moins en moins dans la plupart des pays. Dans ces conditions, les femmes constituent plus que jamais, une population à risque, vulnérable et facilement exploitable. Elles deviennent des proies faciles pour les réseaux criminels internationaux spécialisés dans la traite des êtres humains, notamment des femmes.

 

Première partie

État des lieux

Deuxième partie

Les instruments internationaux de lutte contre la traite des êtres humains dont le trafic des femmes

Troisième partie

La nécessite de mettre à niveau les textes africains

Pour accéder à la deuxième partie, allez à la fin de la première partie de l'article puis cliquez sur le titre de la deuxième partie.

Pour accéder à la troisième partie, allez à la fin de la deuxième partie puis cliquez sur le titre de la troisième partie.

Aimé D. MIANZENZA

Senior Economist, Cesbc

LA POPULATION CONGOLAISE :

EVOLUTION À LONG TERME ET IMPACT SUR LES REGIMES SOCIAUX

Le Congo a connu jusqu’au début des années 90 une évolution démographique caractérisée par un taux de fécondité très dynamique (6,3 EPF depuis le début de la décennie 70), la baisse de la mortalité infantile et l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires. Ces facteurs ont favorisé la croissance démographique, l'émergence d'une population très jeune et la croissance urbaine du fait de migrations internes très intenses qui ont vidé les zones rurales de leurs éléments les plus actifs. Mais cette physionomie va connaître une importance évolution dans les cinquante années à venir. En effet, la pyramide des âges, qui a aujourd'hui une forme convexe avec une base très large et un sommet rétréci, tendra à devenir convexe relativement rétréci à la base sans décrochage entre les générations.

L’allongement de l’espérance de vie après 50 ans, l'évolution modéré du taux de l'emploi salarié vont générer une augmentation du taux de dépendance (déjà très élevé)  et compromettre définitivement l'équilibre économique et financier de l'ensemble des systèmes sociaux qui sont dans une situation catastrophique.

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