Arsène Francoeur NGANGA

(Chercheur en histoire et anthropologie socioculturelle des noirs des Amériques)

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Regard sur la présence

et l’héritage des Bantu à Cuba

 

Le bétail humain déversé sur la grande île de Cuba, durant la période dite de la traite négrière, a été une marchandise majoritairement de coloration bantu d’Afrique centrale. En effet, Rafael Duarte Jiménez, dans «L’Afrique à Cuba», indique l’installation, à La Havane, dès le XVIème siècle, des Engola, Embo, Kongo, Casanga et autres, tandis que Zoe Crémé Ramos[1] a inventorié, sur près d’un demi-siècle, pour la région de Santiago De Cuba, exactement 7.236 esclaves, nés dans l’île de Cuba ou venus des îles voisines de Haïti et de Jamaïque, ou encore arrivés directement des côtes africaines. Sur cet échantillon, il a classé, en une dizaine de tableaux, les appartenances ethnolinguistiques relevées après un examen critique sur l’oeuvre des historiens cubain Fernando Ortiz et Romulo Lachatanéré.

On retrouve sur cet échantillon des ethnonymes comme kongo, kakongo, Mayombe, Biringoyo, Cabenda, Loango, Mumboma, Musombo, Musoso et Muyaka.

Le regroupement classificatoire de l’ensemble des appellations recueillies fait ressortir une nette prédominance bantu.

Jésus Guanche, dans «Iconografia de Africanos y descendientes en Cuba», édité à La Havane, en 2010, confirme le peuplement de la grande île par des ouvriers qui s’appellent respectivement cabinda, muzundi, loango, angunga et Mayumba, tous des Kongo.

L’arrivée massive des Bantu et particulièrement des Kongo sur l’île de Cuba se situe entre 1763 et 1838. Selon Miguel Barnet, sociologue et anthropologue cubain, asserte que l’une des zones de provenance des captifs introduits clandestinement à Cuba après 1873, année d’enregistrement officiel de l’arrivée du dernier navire négrier dans un port cubain, a été dans «En enorme proporcion, las regiones del Kongo»[2]. Ils y sont arrivés pour la culture massive de la canne à sucre, avec le boom de l’industrie sucrière dans la région centrale, entre les villes de Cienfuegos, Matanzas et Santa Clara. Dans l’histoire esclavagistes de Cuba, les esclaves marrons (fugitifs) étaient appelés «cimarrones kongo». Parmi les plus grands meneurs du marronnage à Cuba, on notera : Mariano Ganga, Ambrosia Congo, Lorenzo Ganga, Ma Dolores Iznaga «l’esclave Ganga ».

Les impacts de la présence kongo à Cuba se ressentent sur la musique et les pratiques religieuses afro-cubaines. Ainsi, le tambour le plus connu à Cuba est la conga, le féminin hispanisé de « Congo ». Par sa forme, la conga rappelle le tambour (ngoma) des Kongo. Lydia Cabrera nous a rapporté qu’en 1799, dans la périphérie de La Havane, il y avait d’assourdissantes fêtes par les naciones congos, animées par les Basongo, les Mumboma, les Mudamba et les Mayaka. À Las Villas, on trouve la Grand-Place des Eshicongos.

Les Bantu sont à la base de la formation de la rumba, la conga, la bembé et la calenda. La rumba vient du mot kongo «m’kumba» (le nombril), qui a aussi donné les termes créoles tels que Cumbia, Cumbé, Cumbancha, etc. C’est une danse inventée par les esclaves bantu qui travaillaient dans les ports de La Havane et Matanzas (les danses du samedi et du dimanche dans les barrancos «quartiers d’esclaves»).

La danse du nombril ou le frottement des ventres fut un geste essentiel dans toutes les fêtes, au royaume Kongo.

L’écrivain congolais Sylvain Bemba, dans «Le Soleil est parti à Mpemba»[3] écrit: «On m’a appris que le frottement des ventres, dans les danses folkloriques, part de la région du Pool, jusqu’au Kouilou», donc chez les Kongo.

Les chansons de la rumba cubaine font souvent référence à la douleur de la servitude et de l’oppression, à la dureté du travail dans les champs de café et de canne à sucre. C’est une musique qui servait de support à l’adoration de «Nzambi a Mpungu» (Dieu), mais aussi une force pour se libérer des chaînes (de l’esclavage), comme il en a été le cas dans les Saintes Écritures, avec Paul et Silas.

Pour Fernando Ortiz, cité par Jahn Janheinz dans «Muntu, l’homme africain et la culture négro-africaine», (Paris, Seuil 1961, PP 83-84), la rumba dérive de la yuka qui trouve pour origine la calinda (calenda rumbera) venant, elle-même, des esclaves bantou des colonies françaises de Martinique, Guadeloupe, Saint-Domingue...

Manda Tchebwa[4] établit le lien étroit entre les Bantou de Cuba et la rumba afro-cubaine et cite, d’ailleurs, le père Jean-Baptiste Labat qui a souligné aussi les affinités de la fête des tambours pratiquée par les esclaves kongo de Saint Domingue, émigrés vers Cuba, et leur influence sur le processus de créolisation de la culture cubaine.

Les pionniers de la rumba cubaine jouaient sur des tambours appelés «La cachimba», un couple dansait au milieu d’une ronde formée de spectateurs et les chants étaient en kikongo, puis progressivement, avec l’arrivée de nouvelles nationalités, la lingua franca de l’espagnol s’est imposée aux générations suivantes.

Le yambu, l’une des danses de la rumba cubaine, vient du mot kongo «Yambula», voulant dire se laisser aller, dans le contexte de la danse. C’est une danse née à Matanzas et à La Havane.

Cette danse consistait à tourner sur soi-même et provoquait un état de conscience modifié qui se manifestait comme la possession par les esprits des ancêtres. Le rythme yambu était traditionnellement joué sur des cajones (caisses en bois).

La danse yambu a donné naissance à une autre rumba cubaine, le guanguanco, qui est apparu dans les années 1880, à Matanzas et à La Havane, vers 1896-1897, en pleine guerre d’indépendance de Cuba. Estéban Lantri «Saldiguera», membre fondateur du groupe de rumba Los Munequitos de Matanzas, rappelle qu’au départ, le guanguanco se jouait avec des cuillères et ainsi le guanguanco est née du yambu.

La Siguirya, une autre forme de rumba, se joue sur des tambours appelés «Congo» et les danseurs sont animés d’une force, énergie originelle nommée «Malembé». A propos du Tango-Congo ou rumba Columbia, Sergio Valdès Bernai nous apprend que Tango vient du mot kongo «tanga» (chanter).

Cette rumba naquit à Matanzas vers 1880. C’est une survivance où on retrouve certaines légendes bantu citées dans une oeuvre célèbre datée de 1931 dénommée Tata Cunengué, incarnant un personnage mythologique qui vécut pendant 120 ans, détenteur d’un pouvoir diabolique.

Dans la région de Guayabo, le tambour Congo-Mayor est utilisé dans les réjouissances des Congos Reales ou Cabildo Congo des associations légales d’esclaves autorisés à défiler dans les villes, le 6 janvier, jour de l’épiphanie. Fernando Ortiz[5] a noté le port d’un masque appelé «Mbaka» que l’on faisait porter à des enfants ou des personnes de petite taille.

L’extraordinaire production musicale du cubain Arsenio Rodriguez (de son vrai nom Ignacio Loyola Rodríguez Scull) revendique ses racines en Afrique centrale, à travers son oeuvre «Yo Naci De Africa»[6], produit à Cuba en 1950, où il chante ouvertement «Yo soy del Congo, si yo soy del Africa» (Je viens du Congo, si je suis Africain), dont voici les paroles :

Yo no soy Rodriguez

Yo no soy Travieso.

Tal vez soy Lumumba

Tal vez soy Kasavubu

Yo naci del Africa

Sí, Africa

Soy el Congo,

Tú eres mi tierra Mi tierra Linda

Arsenio Rodriguez

Dans « So kanga », Arsenio Rodríguez revendique ses racines claniques chez les Bakongo.

Le groupe d’Eddie Palmieri a une chanson, «Mi Congo Yambumba », la version originale de cette pièce est un guanguanco de l’ensemble Los Munequitos de Matanzas. Le plus grand sonero de tous les temps à Cuba, Bartolomé Maximilliano More Gutièrres, dit Benny More, fut le fils d’une famille affiliée au casino de Los Congo, pratiquant le rite Palo Monte Mayombe. La danse afro-cubaine, le mambo, qui vient du mot kongo, «mambou» (les palabres) fut dansé par la célèbre actrice française Brigitte Bardot, en 1956, dans le film «Et Dieu... créa la femme». Un film cubain sur l’esclavage a eu pour titre «Maluala» du verbe kongo «kuluala» (être blessé), par extension «l’offensé».

La musique et la danse sont les deux piliers de la culture cubaine.

En effet, Cuba est peuplé de rythmes, de chants et de danses qui trouvent leur source chez les Kongo, les Fans, les Yorouba ainsi que chez les Français et les Espagnols. L’île cubaine est un univers magique de la musique, un mariage musical entre l’Afrique, la France et l’Espagne. Les musiques cubaines ont enrichi les musiques du monde. Elles ont influé durablement sur toutes les musiques populaires du XXème siècle et continue à se perpétuer au XXIème siècle.

Sur le plan religieux, les Bantous sont à la base de la formation de la religion Palo Mayombe, qui est animée par les Mojigangas ou Tata Nganga, qui perpétue les nkise, les cultes liés aux kimbisa, la croyance à Nsambi ou Sambiampungo, la vénération du Tangu (soleil), la croyance à la force de la foudre «Nsasi» ainsi que les invocations de Mama et Tata Mbumba, la vénération de Mama Nkengué, divinité androgène, la croyance aux Endocui (sorciers) et au Kandiempembé (diable), la fabrication des kinfuiti, ngomas, makutas (tambours secrets), l’utilisation des Mpaka Menso (corbeilles à fétiches).

L’anthropologue américain Armin Schwegler de l’Université de la Californie, à Irvine (Etats Unis d’Amérique), spécialiste des Bantu en Amérique espagnole et le Cubain Jésus Fuentes Guerra (5) ont retrouvé l’essentiel du culte de Bumba, esprit aquatique, consacré à la fécondité, représenté sous la forme d’un python ou de l’arc-en-ciel, encore très utilisé chez les Yombé et les Vili. Il représente l’un des ingrédients du culte syncrétique Mvulusi de la ville portuaire de Pointe-Noire (Congo). Dans le Palo Mayombe, les rites, leurs sens, les gestes effectués, la conception du monde qui en découle et surtout la langue utilisée, s’inscrivent très largement dans le creuset culturel kongo, ainsi la grande proximité entre paléros cubain et nganga yombé du Bas-Congo (RDC), s’explique par plusieurs raisons. La présence des Kongo à Cuba depuis le XVIIème siècle permet de comprendre un tel maintien des traditions.

Le kikongo utilisé à Cuba par les Paléros bénéficie du statut de langue sacrée réservée aux initiés. Armin Schwegler (1988) laisse entendre que le vocabulaire rituel des Paléros est le résultat d’une transmission directe et d’une préservation claire du seul kikongo.[7]

Durant la guerre d’indépendance cubaine (1895-1898), les guérilleros cubains de l’« Ejercito libertador Cubano » (Armée de libération de Cuba) étaient surnommés les «Mambises», au singulier « mambi », selon Miguel Barnet (1995). Mambi vient de « mbi », un mot kikongo voulant dire mauvais, par extension (Kamikaze).

Fernando Ortiz affirme que le terme « mambises » des soldats afro-cubains provient de « Los esclavos Congos que Ilarnron Mambi en su lengua » (Jésus Guanche 2010).

Sylvie Bouffartigue affirme dans sa thèse de doctorat « Le roman des guerres de l’indépendance de Cuba : 1898-1951 » que le mot «mambi» est d’origine kongo.[8]

Le général José Quintin Bandera Betancourt dit Quintin Bandera, le plus grand leader noir de la guerre d’indépendance de Cuba, dans la province de Santiago de Cuba, était un Tata Nkisi, prêtre de la religion kongo à Cuba.

José Quintin Bandera Betancourt dit Quintin Bandera

Maspons Franco, cité par Sylvie Bouffartigue (2000, Pages 272 et 323), nous apprend que le quartier général du général Antonio Maceo s’appelait «El Congo»[9]. Le général Antonio Maceo, «Le titan de bronze», a eu à participer à plus de 900 combats. Il est considéré comme l’un des pères de l’indépendance de Cuba, après José Marti. Ivor Miller, dans « Voice of the Léopards»: African secret societies and Cuba, ne stipule que « la tradition populaire cubaine dit que les généraux Mambis étaient guidés par des esprits kongo ». Le 1er janvier 1959, Fidel Castro entre triomphalement dans la ville de Santiago de Cuba, pour clamer la victoire de sa guérilla contre le dictateur Fulgencio Batista. Au début de son discours, ce dernier s’exclama : « Les Mambis sont rentrés dans Santiago de Cuba ». Ce mot générique désignant tous les membres de l’armée de libération de Cuba, affiche la suprématie des Bantu, cheville ouvrière du succès de la guerre de libération de la grande île, ainsi que de la révolution castriste.

L’historien angolais, Simao Souindoula, membre du comité scientifique du projet de l’Unesco «La route de l’esclave », lors d’une conférence tenue le 23 aout 2013, à Luanda (Angola), avec pour thème «La participation des esclaves Mambis du Kongo dans les guerres d’indépendance de l’Amérique latine», a soutenu, avec ferveur, que les Kongo ont étés présents dans les campagnes militaires de Simon Bolivar et Jose De San Martin, pour la libération du Venezuela, la Nouvelle Grenade, l’Équateur, le Pérou, le Chili, le Paraguay et la Bolivie.

L’historien français, Nicolas Rey, a fait une peinture honorable de la place des Noirs dans les révolutions aux Amériques, dans son ouvrage: «Quand la révolution aux Amériques était nègre: Caraïbes noirs, negros Frances et autres oubliés de l’histoire»

Le comité d’histoire de la ville de Brazzaville, intronisé le 1er aout 2013, ambitionne d’explorer un partenariat avec La Havane (Cuba) sur le thème: patrimoine et tourisme culturel.

L’inventaire des survivances d’Afrique centrale qui sont des traditions essentiellement kongo, devront constituer la base essentielle du tourisme culturel à Cuba.

 

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NOTES


[1] CREMÉ RAMOS, Zoe, (2009), «Pesquisaje Sobre La Procedencia De Los Esclavos en la Juridiccion de Cuba entre 1792-1838», Université du Texas, Colección Santiago de Cuba 43 págs

[2] Luz Maria Martinez Montiel: «Presencia Africana en El Caribe»;

[3] Sylvain Bemba, (1982), «Le Soleil est parti à Mpemba», Paris, Présence Africaine, p. 123.

[4] Antoine Manda Tchebwa: «Musiques et danses de Cuba: Héritages Afro-Cubain et Euro-Cubain dans l’affirmation créole», L’Harmattan 2012;

[5] Fernando Ortiz: «Los Cabildos y la fiesta afrocubana del dia de reyes», Editorial de « ciencias sociales », Lahabana 1921.

[6] Arsenio Rodríguez, Yo Nací en África, Cumbanchando con Arsenio (fiesta en Harlem), SMC / SMC-1074 1962

[7] Armin Schwegler & Jésus Fuentes Guerra: «Lengua y ritos del Palo Monte Mayombe: dioses cubanos y sus fuentes Africanos» (2005).

 [8] Sylvie, (2000), Le Roman des Guerres de l’Indépendance de Cuba: 1898 – 1951, Thèse pour le doctorat, Études hispaniques et latino-américaines, Université de Paris 8 - Vincennes à Saint-Denis, Directeur de thèse : M le Professeur émérite Paul Estrade, 1039 feuilles, p. 63.

 [9] « Nadie sospechaba el plan que en el cerebro privilegiado para las batallas, del Maceo, se elaboraba. Sús órdenes eran lacónicos, casi incomprensibles. El silencio dominaba en el campamento en las primeras horas de la noche. Los oficiales se relevaban periódicamente recibiendo el entrante la consigna del saliente. Después de medianoche, el corneta de órdenes del Cuartel General, llamando al « Congo », lanza al espacio las agudas notas de la « diana ». El movimiento sucede a la quietud », in BOUFFARTIGUE, Sylvie, (2000), Le Roman des Guerres de l’Indépendance de Cuba: 1898 – 1951, Thèse pour le doctorat, Études hispaniques et latino-américaines, Université de Paris 8 - Vincennes à Saint-Denis, Directeur de thèse : M le Professeur émérite Paul Estrade, 1039 feuilles, p. 272

 

 

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