Éditorial L'un des problèmes du juriste est sans conteste sa confrontation permanente à l'évolution du droit et surtout à de nouvelles questions résultant d'une évolution accélérée de notre société et des mutations qui s'y opèrent. Ainsi, en ce début du 3ème millénaire, le juriste est conduit à réfléchir tout à la fois sur l'encadrement de la mondialisation des échanges économiques, l'harmonisation du droit des affaires à l'échelle régionale africaine, la famille, les libertés, les droits humains et sur toutes les réponses à apporter à la fascinante révolution technologique. On le voit, le juriste a vocation à réagir et le faire au plus tôt d'autant plus que les enjeux économiques tels que le révèle l'OHADA, sont de nature à accroître sa responsabilité et à justifier pour lui, l'obligation d'informer et de s'informer à travers une revue juridique. Tout simplement, le juriste s'emploie à se doter d'un instrument de travail. Les différentes rubriques proposées tentent chacune pour sa part de satisfaire ses objectifs. Mener à bien le montage d'un tel support supposait, au préalable la réunion d'un certains nombre de moyens : Une expérience de chercheur qui a fait ses preuves au cours des années constituant le premier atout fourni par le Centre de Documentation Juridique de Brazzaville. Une expérience de chercheur qui a fait ses preuves au contact avec des administrations, les entreprises, la justice, constituant un second atout. Enfin, une étroite collaboration entre le chambre nationale des notaires et le Centre de Documentation Juridique de Brazzaville a permis l'épanouissement des premiers moyens.
Au moment où la charge m'incombe de tenir la plume pour rédiger le premier éditorial de notre revue, je tiens simplement à dire que par cette revue un travail utile est amorcé : utile parce que la revue concourt à la diffusion du droit; amorcé parce qu'une certaine pérennité doit lui être assurée pour le long terme et comme toute entreprise, la revue doit être modernisée.
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