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Qui est Louis BAKABADIO ?
Louis BAKABADIO est Docteur d’Etat ès sciences économiques de l’Université Paris II Panthéon-Assas (France). Il a été Doyen de la Faculté des Sciences économiques puis Vice-Recteur de l’Université Marien NGOUABI (Brazzaville, Congo). Il a également été Professeur-visiteur à la Graduate School of Public and International Affairs (GSPIA), au " Francophone Development Management Seminar ", de l’Université de Pittsburgh (USA).
Il a dirigé en Afrique plusieurs séminaires de management pour le compte des institutions américaines notamment l'USAID et la NASPAA dans le cadre de la GSPIA. Il a été Conseiller économique et financier du Premier ministre du Gouvernement de Transition. Il est actuellement Conseiller Spécial à la Présidence de la République du Congo, Chef du Département de de l’Éducation, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation technologique.
Titre de la thèse
Une problématique du développement économique en Afrique centrale : surplus financier et vecteur socio économique
Directeur de thèse : Luc BOURCIER DE CARBON Nombre de pages : 397 Etablissement : Université Panthéon-Assas Paris 2 Année : 1979
Résumé de la thèse
Cette thèse est centré sur l’économie politique du surplus économique, support endogène du surplus financier, source de financement du développement économique. Cette économie politique organise les conditions d’obtention des moyens financiers, à travers la sociologie économique des sociétés sous-développées d’Afrique Centrale, le rôle de la puissance publique dans ces sociétés et celui de l’individu. Le rapprochement entre les observations ethnologiques et la pensée économique fait ressortir qu’à travers la démographie, l’agriculture, l’industrie et le commerce, les économies de l’Afrique Centrale ont les possibilités de dégager des ressources financières pour leur développement. Ces possibilités résultent de la capacité de chaque société de disposer des excédents de production par rapport à la demande globale. La recherche des conditions de génération de ces excédents constitue l’économie politique du surplus économique. Elle se développe dans deux cadres institutionnels distincts qui orientent l’activité économique : - le cadre étatique avec les décisions collectives ; Elles mettent l’accent sur les deux sé’quences que nous considérons comme fondamentales pour la génération du surplus ; a) la structuration de l’appareil productif par la mise en France d’une véritable « économie politique de la sous-population », d’une économie politique du surplus agricole et d’une économie politique du surplus industriel et du commerce.b) la modification de la demande globale en vue de l’adapter à la nature et à la quantité des biens produits par l’économie nationale.- le cadre individuel avec les possibilités pour l’entrepreneur individuel de suppléer l’Etat dans certains secteurs mais aussi indicateur de nouvelles possibilités d’activités productives et commerciales.Mais cette organisation de la production n’a sa raison d’être que si l’économie organise les conditions d’utilisation des output comme source de surplus financier par la commercialisation ou par utilisation de cette production comme input.
Outre la résolution de la problématique théorique posée par le commerce dans la stratégie du développement, il y a la problématique fonctionnelle de mise en place des mécanismes devant assurer la transformation du surplus réel en surplus financier, dans les conditions sociologiques des entités socio-économiques considérées. Ainsi l’étude fait apparaître l’importance de la détermination au niveau théorique de la stratégie du commerce, à travers l’approche listienne du protectionnisme et autres compléments théoriques en 1a matière. Ensuite, elle définit les mécanismes institutionnels et techniques pouvant assurer une telle transformation : entre autres, l’accent sera mis sur la nécessité de stabiliser les transactions du premier ordre se développant sur les marchés primaires (marchés villageois), au profit des marchés indicateurs (ceux qui jouent le jeu des mécanismes économiques) par le développement des regroupements de type coopératif. Ensuite, cette économie politique doit indiquer les voies de transformation du surplus réel ainsi créé en surplus financier. Pour ce faire, elle doit permettre l’analyse de la biologie du système monétaire de référence, puisque la monnaie est l’instrument de l’accumulation. En effet, le surplus accumulé n’a de signification que dans la mesure où sa réalisation à travers les rapports marchands de l’échange, met à la disposition de l’économie un système de prix à partir duquel le centre de décisions économiques lui confère une valeur d’échange surévaluée ou sous-évaluée, en fonction des objectifs de la stratégie du développement. Ce n’est que dé1ns ces conditions que la transformation du surplus financier par le commerce intérieur et extérieur prend toute son importance dans le processus du financement du développement. Enfin, cette économie politique du surplus économique doit mettre en lumière la composante purement financière du surplus, résultat des transferts, des compléments budgétaires et fiscaux dus à l’activité économique. Ainsi prendront corps l’accumulation monétaire des entreprises les rentrées monétaires du commerce, l’aide financière, les résultats et autres autres compléments financiers.
| Louis BAKABADIO Le grand remplacement. Le nouveau paradigme de l'émergence économique en Afrique Préface de Kitsoro F. C. KINZOUNZA Evry, CesbcPresses, 120 pages, Mai 2017 Collection "Ecole Congolaise d'Economie" Format 14 x 21,5 ISBN : 979-10-90372-28-3
Dans cet ouvrage, l’auteur propose un nouveau paradigme de l’émergence économique et sociale à la partir du remplacement du leadership tourné vers l’inertie par un leadership et un logiciel mental transformationnels, tournés vers le progrès. Après avoir analysé les blocages structurels de la société congolaise, notamment la qualité de l’école, et de la citoyenneté, l’état du système sanitaire, le rapport à la politique et à l’argent, l’auteur propose une stratégie dite ECSIER, fondée sur le grand remplacement des rapports de la société congolaise à la connaissance, à la citoyenneté, à la politique et à l’argent. Sa vision sur la transformation de la société congolaise repose sur l’idée selon laquelle il faut des mécanismes de remplacement des valeurs, croyances et codes désuets par un logiciel mental tourné vers le progrès dans tous les domaines de la vie sociale.
Ainsi, l’école de l’émergence doit être celle qui « qualifie » les jeunes, en leur procurant les bases d'une formation plus poussée ou la maîtrise de compétences professionnelles ; l’éthique par le biais de la citoyenneté permet la recherche des fondamentaux comportementaux qui prédisposent la société au progrès collectif, et fait sortir le pays des zones de captation et d’accumulation illicites du surplus économique, pour financer effectivement le développement
Congo : À la recherche du verbe perdu Fiche technique de l'ouvrage
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