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Apparu en Chine en 2019, le nouveau coronavirus a d’abord été baptisé nCoV-2019. Il a ensuite été appelé SARS-CoV-2 :

- SARS pour « Syndrome Aigu Respiratoire Sévère »

- CoV pour « COronaVirus »).

Le 11 février 2020, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a nommé Covid-19 la maladie provoquée par ce virus.

Covid-19 est un acronyme anglais :

- Co désigne le « corona »,

- vi signifie virus;

- D se réfère à « disease » c’est-à-dire maladie en anglais.

- 19 indique l'année de son apparition : 2019.

 

 

 

 

 

 

 

Les épidémiologistes l’avaient prédit : l’humanité devrait se préparer à faire face à des épidémies de plus en plus virulentes et difficiles à juguler.

Mais la crise de la covid-19, avec son impact, personne ne l’avait vu venir, ni l'OMS, ni les centres de recherches sur les maladies virales, ni les prévisionnistes les plus pointus des grands cabinets d’études économiques et financières ou des institutions de coopération multilatérale.

Selon Tedros Adhanom Ghebreeyesus directeur général de l'OMS, cette pandémie est une crise sanitaire comme on en voit qu'une par siècle, et ses effets seront ressentis pour les décenies à venir."

Pour lire le dossier, cliquer ici

 

 

MIGRATION ET SIDA

MIGRATION AFRICAINE EN FRANCE ET SIDA

Par

Sidonie MATOKOT-MIANZENZA,

Psychologue, Cesbc

Coordinatrice de Charité Maternelle - Sida Familles

Les courants migratoires en provenance des régions de forte épidémie contribuent à faire croître la part des immigrés dans la population infectée en Europe.

Selon l’enquête VESPA, les étrangers vivant en France métropolitaine (6 % environ de la population générale) représentent 18 % des personnes contaminées. Parmi les étrangers, les originaires d’Afrique subsaharienne constituent le groupe le plus touché par l'épidémie. Et au sein de cette communauté la situation des femmes est plus préoccupante. En effet :

  • un immigré touché par le VIH/Sida sur deux (55 %) est né en Afrique sub-saharienne contre un sur 10 (11%) pour les personnes nées au Maghreb ;

  • les femmes représentent 60 % des personnes touchées par le VIH/sida nées en Afrique subsaharienne contre 51 % pour les personnes nées au Maghreb ;

Ces données sont confirmées par  l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES), dans une étude publiée le 28 juin 2007 à Paris.

L'enquête de l'INPES s'ajoute aux études de ces dernières années notamment l'enquête ANRS-Vespa (Agence nationale de recherche sur le sida) et celles de l'Institut de veille sanitaire (InVS). En mars 2007, l'InVS a fait le point de 10 années de surveillance du VIH/sida en France, depuis l’introduction des multithérapies en 1996.

Pour plus d'informations sur l'étude de INPES, voir l'article ci-contre.

Pour en savoir plus sur les femmes migrantes et le sida en France voir l'article ci-dessous de Sidonie Matokot-MIANZENZA

  Femmes migrantes en France et sida

 

 

 

 

Environnement et Santé

L'EPIDEMIE A DÉSORMAIS PLUSIEURS VISAGES

Sidonie MATOKOT-MIANZENZA   

Psychologue, Cesbc

Coordinatrice de Charité Maternelle - Sida Familles

Le 1er décembre est traditionnellement la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Cette célébration est un moment qui permet de rappeler la dure réalité de cette pandémie dont les conséquences humaines, sociales, économiques et politiques pourraient bien à terme déstabiliser encore plus l'Afrique subsaharienne, continent mis à mal par la pauvreté et les conflits armés.

L'article qui suit analyse la situation actuelle du VIH/SIDA en Afrique subsaharienne au regard du Rapport 2006 de l'ONUSIDA rendu public le 21 novembre 2006 à Genève. Les statistiques de l'ONUSIDA confirment bien que le monde se trouve désormais face à plusieurs épidémies dont les lignes de démarcation sont autant économiques que politiques.

Pour lire l'article cliquez sur le titre ci-dessous :

VIH/SIDA : Épidémie à plusieurs visages

 

 

 

 

 

Denis SAMBA dia Maloumba – Mpombo et Luc DITTE

La boîte à outils : la trousse du médecin

et le « futu1 » (arsenal) du nganga

Deux mondes, deux itinéraires thérapeutiques. Accoudé sur mon bureau, la tête lourde posée entre mes mains, le visage creusé de rides, je réfléchis. Soudain, choc et rencontre insolite : blanc, trou2 ou page blanche, informe ou début d’un monde que non seulement ma plume puis mon pied, doivent parcourir mais également ma main manipuler. Devant moi, comme jeté au loin se profile le désert, cruelle et singulière figure du rien (pamba), du vide (ni yoyi !), ou plutôt - osons aller plus loin – espace ou corps ouvert ! Il y a bien là pour moi, à réaliser un « donner lieu au monde », une poétique de l’habiter.

En tout cas sévit et me tenaille ici par saccades successives l’angoisse (luaka) 3 devant cet infini, ce vide. Pourtant en amoureux de la plume et du risque, c’est l’appel à mise en acte, en chantier, qui demande courage, travail et finalement moment de transformation des choses et de soi ! L’occasion me paraît belle, non seulement de m’exprimer mais aussi d’y poser pied, laisser trace ; bref, prendre place. Tout reste donc à découper, dessiner, coder, écrire ; bref à m’y inscrire. Il s’agit ici de faire face, de prendre position, et de commencer à colmater, combler ou refermer ce trou béant. Telle une bouche affamée, il convient par voie de conséquence de nourrir (dika) ce trou par jet ou application de divers objets, adéquats et censés en retour remplir (fulussa, yukuta).

Lire la suite ici

 

ENVIRONNEMENT & SANTÉ

Le 18 janvier 2009

République Démocratique du Congo :

nombre anormalement élevé

de naissance d'enfants malformés dans les zones minières

La RDC est victime d'un pillage systématique de ses fabuleuses ressources minières de la part d'acteurs en tous genres, publics et privés, nationaux et étrangers. L'absence de toute autorité étatique  a favorisé l'exploitation sauvage des sites miniers où des hommes et des femmes travaillent comme des esclaves, en manipulant des produits dangereux pour la santé ou exposés aux radioéléments des minerais, sans aucune protection.

Depuis quelques mois on a observé un nombre anormalement élevé de cas d'enfants nés avec des malformations au Katanga.

Ainsi entre janvier et septembre 2008, le Docteur Kapya MuKeya, gynécologue-obstétricien à Lubumbashi au Katanga rapporte cinq cas de naissance d'enfants avec absence totale ou partielle de la paroi abdominale antérieure. Autrement dit, les enfants naissent les intestins dehors. Les nouveaux nés n'ont d’ailleurs pas survécu. Le Dr Kapaya parle aussi de plusieurs cas d’enfants nés avec deux sexes

Le Dr Kapya Mukeya affirme que les parents de ces enfants malformés travaillent tous dans des entreprises minières. Pour lui, ces cas seraient dus au taux élevé de radioactivité dans les différents sites miniers : « Nous pensons que, certainement, il y a actuellement une augmentation des cas de malformation. Dans une période éloignée dans le passé, j’ai travaillé dans une autre formation de la place où il y a une plus grande maternité. Je n’avais jamais observé un seul cas de ce type de malformation pendant six ans. Donc, nous pensons qu’observer ce type de malformation sur un laps de temps très court interpelle. Il y a certainement un phénomène nouveau ici dans notre environnement. L’hypothèse qui nous vient à l’esprit, c’est qu’actuellement, il y a 300 Mining. Ce qui n’était pas le cas il y a 15 ou 20 ans. Nous pensons qu’il peut y avoir une relation entre l’extraction minière devenue très importante, et ce type de malformation. Mais, nous appelons à une étude plus globale au niveau de toutes les formations médicales du Katanga. » Le Dr Kapya pense que le centre nucléaire de Kinshasa devrait superviser une opération de surveillance de radioactivité. Selon lui, les autorités devrait apportée une attention particulière à ce phénomène. »

 

 

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