Anthropologue et Historien du patrimoine |
Jean-Pierre BANZOUZI Marché du Plateau de Brazzaville |
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Jean José MABOUNGOU Une étude sociologique sur les kiosques à Brazzaville de Jean-Pierre Banzouzi
Les kiosques qui jalonnent les ruelles et rues des nos quartiers nous parlent, mais nous n'y prêtons guère attention, la plupart du temps. Ils véhiculent des messages et sont, dans le même temps, des lieux de renforcement du lien social. L'étude de Jean-Pierre Banzouzi, anthropologue formé à l'Université Libre de Bruxelles (Belgique) et dont les recherches portent sur les " lieux de mémoire " au Congo, tente de nous décrypter le kiosque comme porteur d'un discours particulier et lieu de consolidation du lien social. Son étude, qui se présente sous la forme d'un exposé de type universitaire, et qui emprunte à de domaines du savoir, tels la linguistique ou la sémiologie, se veut une approche avant tout sociologique. Le kiosque, au sens où il faut entendre sa définition, c'est-à-dire une petite construction sommaire en planches ou en tôles - ou les deux à la fois le plus souvent - installé sur la voie publique et destinée à la vente de menues marchandises (cigarettes, savonnettes, morceaux de poissons séchés, etc.) ou services (coiffure, cordonnerie, appel téléphonique, etc.).... Jean-Pierre BANZOUZI Brazzaville Une ville des migrations. Pour une perspective de sociologie historique Contexte : Pourquoi Brazzaville, une ville des migrations ? Brazzaville, tant de fois, capitale du Congo Français (1903), de l'Afrique Equatoriale Française (en 1940), de la France Libre (1944), du Moyen Congo, de la République du Congo ... « Création de blancs, se peuple des noirs » au rythme des arrivées successives des colonisateurs, des missionnaires catholiques et des commerçants, des factoreries et autres sociétés concessionnaires avec des quartiers Africains, qui vont être le prolongement des résidences des colons. Contraintes militaires, civilisatrices, économiques déterminantes Dans la mesure où le rapport de forces ne permettait pas encore aux colonisateurs d'en imposer en instaurant par exemple le travail obligatoire, ils eurent recours à la main d'œuvre étrangère avant de mettre en place les premières filières de recrutement dans les premières filières de recrutement dans les hinterlands du Pool.
| Jean Pierre BANZOUZI L'histoire du Congo à travers les rues de Brazzaville Écrire une histoire du Congo en partant des noms de rue, tel est le pari de la présente étude. En effet, Brazzaville a la particularité d’avoir des rues portant des noms contrairement aux capitales des autres pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). L'hypothèse de base de cette étude est que les noms de rues traduisent les réalités et les valeurs culturelles de leurs fondateurs et rendent compte, à leur manière, de l'histoire du Congo. L'objet de cette étude est d'utiliser la rue comme outil méthodologique, sorte d'itinéraire historique rendant compte de l'histoire du Congo. Jean-Pierre BANZOUZI Georges BALANDIER : notre patrimoine (commun) ; mon moniteur (et/ou) mon maître, mon itinéraire
Introduction C'est une question de l'actuel, la disparition, le 05 octobre 2016 de Georges BALANDIER, notre paterfamilias ; initiateur de l'anthropologie urbaine, de la chirurgie sociale à Brazzaville. C'est alors que naissait une véritable perspective historique sur les nouvelles villes naissantes en Afrique Centrale. D'abord, au-delà des mots, une question de définition. 1. Un patrimoine, notre patrimoine Un patrimoine, nom masculin. Contrairement aux apparences, le mot n'est pas formé de la jonction de patrie et de moine, mais de patrinionium (patrimonium en latin désigne un bien de famille), il renvoie directement au paterfamilias et à son héritage du passé. Le patrimoine peut être foncier, financier, immobilier, culturel, immatériel, etc... Le patrimoine dont on. peut parler ici est familial (pour les chercheurs Congolais, Africains...). Il est collectif et à ce titre renvoie bien à la patrie (au territoire, à cette terre congolaise) capitale de la France Libre, Brazzaville, ville éternelle de cette France Libre, ville consciente de son héritage culturel. D'où cet hommage solennel. |
Jean-Pierre BANZOUZI La place du monument A la découverte des lieux de mémoire sur le chemin de la mémoire Communication aux Festivités marquant le 125ème anniversaire de la mission catholique Saint Louis et du Village chrétien de Liranga, Département de la Cuvette, République du Congo (du 21 au 23 novembre 2014) Contexte Les festivités marquant le 125e anniversaire de la mission catholique Saint Louis et du village chrétien de Liranga, nous ont permis de suivre les chemins de la mémoire d'un personnage qui, pendant ses 31 ans d'épiscopat, déploiera dans ce domaine immense une activité, une énergie, un savoir faire et un entrain magnifique, ne reculant devant aucun travail, maniant tour à tour la bêche, la hache, la truelle et le marteau, élevant maisons, écoles et églises. Il va chemin faisant apporter l'évangélisation au Congo, successivement, étant parti de Landana (Cabinda) Loango, il s'installe à Linzolo (1882) à Brazzaville(1887) plus tard à Liranga(1889). Pourquoi donc cette communication ? C'est pour aller à la découverte de ces « lieux de mémoire », notion clef, dont le mot fait son entrée dans le dictionnaire, le grand Robert de la langue française de 1993, qui devient d'un usage courant, au sens qu’en a donné Pierre Nora, c'est-à-dire viser à redonner toute sa place à l'histoire. En un mot, une manière de faire l’histoire. Tout comme Pierre Nora historien français, il s'agit ici de faire connaitre l’inventaire de ce lieu où la mémoire du père Prosper Philipe Augouard et de ses compagnons : les pères Paris, Allaire, Moreau, Epinette et Remy, s'est incarnée, des lieux matériels et concrets. Ils nous ont laissés un patrimoine culturel et immatériel composé de bâtiments historiques (églises, palais épiscopal, les écoles, autres demeures remarquables, des vestiges archéologiques comme les rails du petit train de la mission), les friches industrielles (menuiserie, fabriques des briques cuites et tuiles, etc.), arboriculture (ayant amené une variété de plusieurs plantes nouvelles : fruit à pain, corossolier, orangers, légumes divers).
| Jean-Pierre BANZOUZI A la découverte de la Paroisse Saint-Pierre Claver de Bacongo : sur les traces du Cardinal Emile BIAYENDA
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