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Carte du Gabon

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Dimanche 2 mai 2010

BITAM, LA PERLE DE LA FORÊT

par Diophante TOMO

Les gens du pays l’appellent « le grand nord ». C’est la province du Woleu-Ntem, du nom de deux fleuves qui coulent dans cette partie du nord gabonais.  Depuis Libreville, 45 minutes de vol ou 600 km de route sinueuse à travers l’épaisse forêt équatoriale et on atteint Bitam, « les sources » en langues fang, la perle de la grande forêt tropicale, étouffante et mystérieuse.

Ville frontalière, Bitam se trouve à une trentaine de kilomètres du Cameroun et presque qu’autant de la Guinée équatoriale. Selon les statistiques officielles, souvent sujettes à caution, 10 000 à  15 000 âmes seraient bitamoises. Mais au Gabon, les chiffres….

Bitam,  est le berceau historique des Ntoumous, sous-groupe ethnique des Fangs, qui vivent dans le nord et le centre du Gabon. C’est une métropole moderne qui a gardé une relation émotionnelle très forte, au-delà du rationnel, avec la terre, la forêt, la nature en un mot. Malgré cela, la ville a su intégrer d’autres communautés africaines. Les Aoussas, musulmans venus du nord Cameroun et du Nigéria s’y sont établis il y a plus d’un siècle. À cause de la proximité géographique, Camerounais, Equato-guinéens y sont naturellement présents, puis venus de plus loin, Ghanéens, Béninois et Mauritaniens s’y sont progressivement installés, entretenant une activité commerciale florissante.

Région forestière elle est à l’image du pays, sans industrie, même si on pourrait y développer une agriculture tous azimuts. Cacao, café ont un temps fait, la renommée de la région, avant que l’État, dès le milieu des années 80, n’abandonne progressivement l’agriculture au profit de l’exploitation pétrolière.

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Mise à jour du 2 mai 2010

Le Gabon

par Aimé D. MIANZENZA

Le Gabon est un pays cosmopolite, un pays métis, un pays de contradictions. Sa population, dont 50 % a moins de 15 ans, est urbanisée à 80%. Elle vit principalement dans la zone côtière, notamment dans l'Estuaire. C'est également là que se sont établies la plupart des 500 000 étrangers que compte le Gabon.

Ces caractéristiques font du Gabon un espace tout à la fois traditionnel et moderne, mais plein de contradictions.

- Le Gabon est un pays traditionnel : le Gabonais  est très attaché à son terroir, à sa culture et à ses traditions. La prégnance des traditions culturelles est remarquable.

- Le Gabon est également un pays moderne. La modernité puise ses sources dans le cosmopolitisme et le métissage,  c'est-à-dire dans l'ouverture sur le monde (sur la mondialisation ?) et sur l'étranger (l'autre). La tendance dominante est au mode de vie occidental : mode de vie afro-américain chez les jeunes, mode de vie européen chez les moins jeunes.

- Le Gabon est un pays de contradictions. Les technologies les plus modernes de l'exploitation pétrolière, de l'information et communication cohabitent avec les sciences dites occultes : les cybercafés côtoient les étals de marchands de gris-gris, les religions traditionnelles font face aux églises chrétiennes et aux mosquées,  les guérisseurs prospèrent comme s'ils défiaient la médecine académique, etc.

Mais ces contradictions ne sont peut-être que des leurres qui permettent aux différents éléments d'échanger. La rue, les quartiers, les marchés, le sport, les médias, les productions littéraires, musicales, les arts de la scène, les arts plastiques, etc., témoignent de cette vivacité qui se renouvèle sans cesse.

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