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Littérature

 

 

Daniel MATOKOT

 

LA CURÉE DES MINDJULAS

Les Mindjula sont enfin là ! Cette confrérie ultrasecrète des pays Kongo, crainte pour ses pouvoirs mystiques fabuleux et ses rites d’enrichissement par l’exhumation des cadavres et le pillage systématique des tombeaux, a toujours su, au fil des siècles, garder le profil bas et rester dans l’anonymat.

Ce n’est donc pas une surprise de constater que malgré la richesse de la littérature congolaise, on ne trouve aucune mention de cette secte dans les œuvres de fiction des écrivains congolais. Les pouvoirs occultes des membres de cette confrérie auraient-ils suffi à bâillonner la plume et la verve d’auteurs aussi talentueux que Sony Labou Tansi, Jean Malonga, Guy Menga ou Sylvain Mbemba ?

 

Aimé D. Mianzenza

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La curée des Mindjulas : Épisode I

 

 

 

 

 

 

Daniel MATOKOT

 

LA VIOLENCE ET LA FOLIE

DANS LES ROMANS DE SONY LABOU TANSI

L’adoption d’une nouvelle forme d’écriture est efficace pour parler du malaise né de la conjoncture sociopolitique africaine (chômage, coups d’état, guerres civiles, génocides, prolifération d’hommes armés, de réfugiés et de mutilés physiquement ou moralement…). Le renouvellement du discours romanesque permet à l’écrivain congolais Sony Labou Tansi de représenter, mieux que quiconque, les réalités d’un continent en pleine turbulence.

Traquant les mocheries (ensemble d'éléments moraux ou matériels considérés comme négatifs) et les "tropicalités " (ensemble des coutumes, des moeurs, des comportements et attitudes des hommes et des femmes vivant sous les tropiques), ses romans nous plongent dans un univers de la démesure marqué par les violences et les folies

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Une nuit du 31 décembre au 1er janvier…

Une nouvelle

de Noël KODIA-RAMATA

Sur ses quarante ans passés, Maguy posa toute sa chaire et sa graisse sur la chaise qui s’était présentée à elle dès qu’elle entra dans la maison. Elle avait un embonpoint des femmes de chez nous. Devant elle, la glace accrochée à l’un des quatre murs couverts de papier peint rose lui rendait son image. L’image d’une femme qui ne faisait pas son âge avec ces produits cosmétiques qu’elle achetait dans les boutiques africaines de « Château Rouge » et qui l’avaient rendue jeune, claire et belle comme le sont la plupart des femmes de chez nous.

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Alain MABANCKOU

Un congolais Prix Renaudot 2006 !

Par six voix contre cinq, Alain Mabanckou vient de recevoir le Prix Renaudot grâce au roman « Mémoire de porc-épic » publié à Paris aux éditions Le Seuil. Dans ce livre, l’auteur raconte l’histoire d’un porc-épic peu banal qui est le « double animal » de Kibandi,  sorcier maléfique qui sème des pics sur toute personne qui se dresse sur sa route jusqu’au jour où il tombe sur plus fort que lui.

Poète, romancier, chroniqueur littéraire, Alain Mabanckou est né en 1966 à Pointe Noire au Congo Brazzaville. Il a fait des études de Droit à l'université de Brazzaville. Titulaire d´un DEA en Droit des Affaires (Université de Paris-Dauphine 1993), il travaille comme conseiller dans une filiale du groupe Suez-Lyonnaise des Eaux à Paris tout en étant producteur et animateur d'émissions culturelles à Média Tropical.

Ses premiers pas avec la littérature, il les fait avec des œuvres poétiques dont Au jour le jour (Saint-Estève, Maison rhodanienne de Poésie, L'Usure des lendemains (Ivry-sur-Seine, Nouvelles du Sud, 1995), Légende de l'errance (L'Harmattan, 1995), Les arbres aussi versent des larmes (L'Harmattan, 1997) et Quand le coq annoncera l'aube d'un autre jour (L'Harmattan, 1999).

On peut apprécier aussi ses talents d'écrivain à travers d’autres oeuvres remarquables : African psycho (réédition Editions du Seuil (Points), 2006) ; Bleu, blanc, rouge (Présence africaine, 1999); Et Dieu seul sait comment je dors (Présence africaine, 2001) ;Les petits-fils nègres de Vercingétorix (Le Serpent à plumes).

 

 

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