| Centre d'études stratégiques du bassin du Congo (Cesbc) (Association loi 1901) Centre d'études stratégiques du bassin du Congo = ISSN 2493-5387 CesbcPresses : Indicateur éditeur : 979-10-90372 Retrouvez le Cesbc sur Facebook |
Cesbc En février 2021, les médias ont beaucoup relayé les données 2020 du FMI sur les pays les plus pauvres. Malheureusement il n’y a rien de nouveau pour l'Afrique subsaharienne dont les pays représentent 80% de la catégorie. En effet, aussi loin qu’on remonte dans le temps depuis la période coloniale, la majorité des pays africains au Sud du Sahara ont toujours appartenu à la catégorie des pays les plus pauvres de la planète et six décennies d’indépendance n’ont rien changé à la situation. Selon les Nations Unies et ses agences spécialisées, les institutions internationales de coopération multilatérales, etc., l’Afrique Subsaharienne compte 33 des 46 pays les moins avancés (PMA) et 21 des 25 pays les plus pauvres de la planète. Ces pays vont rester dans la pauvreté encore pendant des décennies, voire ne jamais en sortir. La suite est à lire prochainement | | Changement climatique et Transition vers les énergies décarbonées Depuis Rio (Brésil) en 1992, d'une conférence à l'autre, d'un forum à l'autre, les scientifiques, notamment le Giec, ne cessent de tirer la sonnette d'alarme. Leurs mises en garde se font de plus en plus pressantes. Selon eux, les activités anthropiques, telles qu'elles se déroulent depuis le début de la révolution industrielle ne sont plus soutenables. Elles ont conduit à la déstabilisation, voire la destruction, des différents équilibres naturels. Dans plusieurs secteurs cette destruction a atteint un niveau critique notamment s'agissant de l'environnement, de la biodiversité et du climat obligeant ainsi les nations, les organisations, etc., de changer de paradigme, de repenser leur modèle économique et évoluer vers des systèmes économiques sobres en carbone. Le processus pour y parvenir passe par la transition énergétique, c'est-à-dire la transformation d'une économie fondée sur la surproduction, la surconsommation, les énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon) et l'externalisation des coûts écologiques en une économie dont l'objectif ultime est de changer les modes de production et de consommation de l’énergie en remplaçant les énergies fossiles par des énergies renouvelables. L’évolution des systèmes économiques vers des modèles décarbonés est synonyme de bouleversement du rapport de la société à l’énergie et ses modes d’usage. Elle concerne les intérêts vitaux d'une nation. Présente depuis plusieurs décennies dans le débat public, la transition énergétique est devenue une préoccupation centrale des politiques publiques à l’échelle de la planète. Elle est désormais la référence des politiques climatiques nationales et internationales. Mais la transition énergétique et les notions de « investissement vert», « croissance verte », « économie verte », « finance verte », « finance durable » et « financement climat » qui lui sont associées suscitent beaucoup de débats. La transition énergétique attire ainsi de plus en plus de chercheurs comme le témoigne l'abondante littérature qui est lui consacrée. Le Cesbc a le privilège de présenter ci-dessous, deux ouvrages sur la enjeux de la transition énergétique en République du Congo et sur les défis de son financement. Ces ouvrages dont l'auteur est sociétaire du Cesbc sont également traduit en anglais. Ils sont publiés aux éditions CesbcPresses, édition associative du Cesbc et sont déjà disponibles en République du Congo. Aimé Dieudonné MIANZENZA |
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Le premier ouvrage dont la 1ère et la 4ème de couverture sont présentées ci-dessus est traduit en anglais sous le titre : Energy transition in the Republic of Congo: Challenges and the way forward Le second ouvrage va paraître le 1er septembre 2024. Il est publié sous le titre suivant : Les défis du financement de la transition énergétique en République du CongoIl est traduit en anglais sous le titre : The challenges of financing energy transition in Republic of Congo Rendez vous à L'Espace Raoul Maixent OMINGA
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| | Le cloud computing (informatique en nuage) accentue la fracture numérique en Afrique subsaharienne |
Les forêts tropicales | | Articles | La forêt et sa définition Selon la FAO, "une forêt est une terre couvrant une superficie de plus de 0,5 hectare avec, soit des arbres d’une hauteur de plus de 5 mètres et un couvert forestier de 5 à 10 %, soit des arbres capables d’atteindre ces seuils in situ". Cette définition n'emportent pas l'adhésion de nombreuses institutions qui préfèrent utiliser des critères différents, notamment en termes de taux de couverture et de hauteur des arbres. Lire la suite ici
Jean BAKOUMA Les enjeux de la valorisation économique des écosystèmes forestiers dans les pays du bassin du Congo La valorisation économique des écosystèmes forestiers est une question qui fait débats dans le milieu scientifique et dans les tribunes internationales. Depuis la conférence des Nations Unies du 16 juin 1972 à Stockholm, un consensus a émergé sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques de limitation des pressions subies par les écosystèmes forestiers. La conférence de Rio de 1992 a servit de détonateur à ces préoccupations sous le concept de développement durable. Ce concept résulte à la fois d’une crise du développement sous forme de rupture entre d’une part un processus d’accumulation et l’ensemble des procédures de régulation des relations sociales et des rapports entre l’homme et la nature (Harribey, 1997) ; et d’une crise du sous-développement. Les effets cumulés des deux crises ont révélé une aggravation dans l’exploitation des ressources naturelles et particulièrement forestières. Dans les pays du Bassin du Congo où la valorisation des écosystèmes forestiers s’est limitée par le passé à l’exploitation et la commercialisation des essences de haute valeur commerciale, cette aggravation a été manifeste. Cependant, sous l’effet de la crise et des pressions écologiques et internationales à partir du milieu des années 80, ces pays on fait évoluer leur discours sur la valorisation de leurs ressources forestières. Ce changement repose dorénavant sur une vision multifonctionnelle de la forêt, laquelle incarne dorénavant une chaîne de valeurs.Lire la suite ici |
Jean BAKOUMA Unité et diversité des mécanismes de financement de la politique forestière dans le bassin du CongoLes mécanismes actuels de financement dans le secteur forestier sous-régional, ont trait à une mixture d’outils traditionnels de financement tels que les dons/subventions, les prêts, les redevances et taxes, auxquels il faut ajouter des initiatives locales en termes de fonds fiduciaire. Ces mécanismes peuvent se comprendre comme l’ensemble des procédures de mise en œuvre des outils de financement. Ils se singularisent les uns des autres par rapport aux partenaires impliqués (bilatéraux ou multilatéraux), à leurs principes de mobilisation de fonds, à leurs conditionnalités, au cadre d’intervention, et bien évidemment aux outils de financement. Ils répondent aux objectifs des institutions qui les mettent en œuvre, et probablement à l’état de la coopération entre partenaires et à la stabilité politique supposée des pays concernés. Quoiqu’il en soit, les différents outils de financement ont des logiques différentes qui se traduisent par i) la différence des conditionnalités et ii) la politique des institutions qui les mobilisent. Il ressort que tous les pays de la sous-région ne bénéficient pas d’appui de même ampleur. Par ailleurs, il y a une sorte de paradoxe entre le caractère actif de plusieurs organisations internationales pour la conservation dans la sous-région, et une grande difficulté à estimer approximativement le montant global des dons, subventions ou crédits en faveur des écosystèmes forestiers de la sous-région au cours des années récentes. Finalement, l’unité des différents mécanismes se trouve dans les objectifs poursuivis en faveur des écosystèmes forestiers des pays d’Afrique centrale. En revanche la diversité relève des stratégies propres à chaque bailleur de fonds. Cliquez ici pour lire l'article |
| Aimé Dieudonné MIANZENZA Economiste, Cesbc De la difficulté de mettre en œuvre la lutte contre la déforestation La déforestation existe depuis que l'homme est entré dans la forêt pour l'exploiter. On en connait les drivers: l'expansion de l'agriculture, l'extraction du bois, l'urbanisation, l'expansion des infrastructures et l'exploitation minière. Les activités agricoles, quelles qu'elles soient, ont lieu sur des terres jadis portant un couvert végétal. Leur expansion s'est souvent faite au détriment des celles-ci. La transformation des terres forestières en terres agricoles, par le bouleversement des écosystèmes qu'elle entraine, participe à l'extinction de la diversité biologique et, par effet cumulatif avec l'ensemble des activités anthropiques, au changement climatique. Les indices actuels de la couverture forestières et des émissions de gaz carbonique peuvent être expliques en grande partie par ce processus. Lire la suite ici |
Aimé Dieudonné MIANZENZA Economiste, Cesbc La violence dans le secteur agricole et agro-industrielle : une revue historique succincte L’économie des plantations d’huile de palme en Asie du Sud-Est-Océanie rappelle, toutes choses égales par ailleurs, une situation souvent rencontrée dans l’agriculture de la planète depuis le XIXème siècle. Un survol de l’histoire agricole des trois derniers siècles montre que l’agriculture est le produit de processus historiques faits de violences et d’abus de toutes sortes. Il est impossible d’en faire une revue complète dans cet article. On se contentera de rapporter ici quelques exemples tirés de la littérature des faits économiques et sociaux. Lire la suite ici |
Théophile BOUKI Les oubliés du développement durable : au-delà de la décentralisation, l'inquiétude des " peuples autochtones " du Sud-Cameroun Voilà plus d’une décennie que les discours des institutions internationales (Banque Mondiale, FAO, Union Européenne, par exemple) et des ONG œuvrant pour la conservation et le développement se focalisent sur l’implication des populations locales dans les plans de gestion et d’aménagement des forêts. Au Cameroun, comme dans tous les pays du Bassin du Congo, les politiques font de la gestion de leurs forêts un des enjeux majeurs du développement humain. Dans cette ligne directive, la gestion durable des ressources forestières apparaît comme un impératif de premier ordre pour le gouvernement camerounais qui considère que le développement durable passe désormais par l’élaboration et l’exécution d’un plan d’aménagement visant l’intégration des dimensions écologiques, économiques et sociales. Cliquez ici pour lire la suite (Pdf) |
Aimé Dieudonné MIANZENZA Economiste, Cesbc L'écologie est-elle à géométrie variable ? Les pays développés importent des pays en développement une part importante de biens et services dont ils ont besoin pour leurs consommations directes et indirectes. De ce fait une partie de leur empreinte écologique se manifeste dans les pays producteurs notamment l’huile de palme, le soja, le bois, etc. Il est légitime qu’ils essaient de réduire cette empreinte. Pour les pays développés, « le développement des énergies renouvelables durables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre constituent des enjeux essentiels pour la protection de l'environnement, en particulier dans le secteur des transports qui est la principale source d'émissions de gaz à effet de serre et de pollution de l'air » et en dressant, si nécessaire, des barrières tarifaires et non tarifaires pour décourager l’importation de produits « nocifs » pour l’environnement et la santé publique comme l’huile de palme. Cependant, les pays industrialisés ne s’embarrassent pas d’exporter vers l’Afrique et l’Asie du Sud-Est une « pollution dévastatrice » qui empoisonne les populations et détruit irrémédiablement leur environnement. Alors l’« écologie serait-elle à géométrie variable ? » Lire la suite ici |
Des essais toujours d'actualité |
Flashback sur Patrice NSOUAMI Docteur en Théologie et auteur de : La sauvegarde de la création : Défi du Conseil Œcuménique des Eglises. Essai sur une vision chrétienne de l’écologie. Corbeil-Essonnes, Editions ICES, 2008, 277 pages ISBN : 2-910153-54-1 La panique écologique induite par les changements climatiques et la dégradation de l'environnement et qui s'exprime sur les réseaux sociaux a provoqué l'émergence d'une conscience écologique déjà mise en avant par le Patrice NSOUAMI dans les chapitres 8 à 11 de son ouvrage. Lire la conclusion du livre en cliquant ici Aller à la page dédiée à l'auteur |
Lutte contre la pauvreté au Congo En juin 1998, une équipe d'universitaires et chercheurs congolais publiait le rapport d'une étude sur la pauvreté au Congo menée en partenariat avec l'URSPA (Unité de Recherche sur les Systèmes de Production Agricole), le RRPS/AOC (Réseau de Recherche sur les Politiques Sociales en Afrique de l'Ouest et du Centre) et CRDI (Centre de Recherches pour le Développement International). Juin 2020, le Cesbc a relu l'étude et décidé de publier ses conclusions. Intitulée Alternatives stratégiques de la lutte contre la pauvreté au Congo, le moins qu'on puisse c'est que 22 ans après sa publication on a l'impression que les conclusions de l'étude concernent la situation actuelle du Congo et, par extension, de plusieurs pays d'Afrique centrale tellement que les choses n'ont pas bougé, voire se sont aggravées. Victor DOULOU, Hilaire BABASSANA, Joseph MBANDZA, Michel BITEMO, Emilienne RAOUL MATINGOU, Benoit LIBALI, Rose Asta WARY CALAFFARD, Abel KOUVOUAMA, Joseph NGUEMBO Alternatives stratégiques de la lutte contre la pauvreté au Congo Les stratégies de lutte doivent être conçues à différents niveaux, mais elles doivent surtout être orientées vers l'allocation des ressources vers les pauvres eux-mêmes. Par ailleurs, ces stratégies doivent aussi constituer une opportunité pour la création et la mobilisation de l'épargne pour l'investissement dans les secteurs de la production populaire et des économies régionales. Pour ce faire, les stratégies à mettre en œuvre devraient permettre de promouvoir des mesures et des actions visant à: améliorer la productivité et les revenus des emplois existants dans les secteurs de production populaire (agriculture, élevage, pêche pisciculture, foresterie, artisanat). Ces secteurs sont, en effet, contrôlés par les producteurs paysans et les artisans urbains. créer de nouvelles opportunités d'emplois et de revenus notamment dans les divers secteurs structures et informels, c'est-a-dire dans les sphères économiques des pauvres.
Dans cette perspective, les politiques d'investissement, de formation, de structuration, d'organisation et d'appui divers aux secteurs intéressant les pauvres et les plus pauvres devraient être coordonnées et synchronisées dans le cadre d'une stratégie globale de développement. Enfin, les stratégies de lutte intègrent les rapports anthropo-sociologiques en ce qu'elles sont, au plan individuel, sociétal et/ou groupal, des réponses données en fonction de la perception culturelle de la pauvreté. La dimension culturelle de la pauvreté apparait ainsi comme une des composantes essentielles qu'il faille prendre en compte dans les stratégies à proposer. La prise en compte de cette dimension contribue à améliorer davantage l'approche du développement ancrée dans la sphère des pauvres qui représentent une expression particulière et dynamique d'aspirations, de préférences, de rapports avec les biens et outils ou avec les autres (etc.), en fonction desquels ils réagissent devant la situation de pauvreté. Lire la suite ici |
Jean-Pierre BANZOUZI Anthropologue. Historien du patrimoine Jean-Pierre BANZOUZI travaillait sur la mise à jour de plusieurs de ses textes quand il a nous a quitté en août 2018. Il comptait les publier sur le site de l'association dont il était un membre actif. Le Cesbc a décidé de ces textes dans leur intégralité tels qu'il les a laissés. Ils sont consultables ici Lire la suite |
| Jean BAKOUMA Économiste, Cesbc Bio-economy and Land use in the Congo Basin - Land use competition: a priority issue to address for sustainable bio-economy. - Development strategies and allocation of crops and forest lands in Africa. - A look at land use data in Africa. - Constraints to the emergence of the wood-products bio-economy in Africa. - The way Forward . Clic to read more
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Luisito Ventura Expert en Éducation L'égalité des chances, la promotion de la diversité, l'insertion de jeunes. Quelles voies pour la promotion de la diversité dans les départements d'Outre-mer ? Les " Gilets jaunes ", ce mouvement social qui fête son premier anniversaire rappelle toute chose égale para ailleurs, sur le fond comme dans la démarche pour apporter des réponses aux revendications des protestataires, les mouvements sociaux de grande ampleur que les départements d'outre-mer ont connu en 2008 (La Guadeloupe), en 2009 (La Martinique) et la Réunion et plus récemment en 2017 (La Guyanne). Lire la suite ICI |
Luisito Ventura Expert en Éducation Représentant du Cesbc dans les Caraïbes Qu'est-ce que la violence chez le sujet joueur de football Quand nous parlons de la violence dans le football, il nous est impératif de réfléchir à ce phénomène de société avec une approche systémique en prenant en compte l’affaiblissement des rapports sociaux entre les différentes composantes de la société expliquant la disparition des traditions puisque la famille ne joue plus son rôle dans la transmission des valeurs. Lire la suite ici |
Michel MILANDOU Economiste, Cesbc De l’endoctrinement économique. À propos de la dette ? Depuis quelques années, la pratique de la théorie économique s’est laissée envahir par un thème porteur surtout au niveau des organismes internationaux, la dette. Par son caractère jugé catastrophiquement, elle est passée maître dans l’art de la mutation. C’est ainsi qu’elle est devenue un processus quasi-épidémiologique, distillant la pauvreté par ici, le freinage du développement économique par là: l’endettement. Mon propos dans cette réflexion est de montrer que cette dette n’est pas économique et que l’endettement est beaucoup plus un concept politique que l’on se borne à diagnostiquer économiquement d’où l’inefficacité des différentes analyses. Un concept clé dans l’histoire du développement économique: le crédit Du latin credere, le concept de crédit est assis sur la foi. La foi dans la rentabilité d’un investissement productif, que l’on se trouve dans la sphère de la production à proprement parler ou dans la sphère de la commercialisation. Ceci a permis l’émergence de la classe des détenteurs de capitaux qui peuvent faire des avances financières aux entrepreneurs. L'intégralité de l'article est ici |
Justin DANDILA Lutte contre la pollution des eaux marines relevant de la juridiction congolaise Les eaux territoriales congolaises sont sérieusement menacées par la pollution multiforme mais surtout par la pollution résultant de l'exploitation pétrolière. Quels sont les textes juridiques qui régissent la protection du milieu marin et de ses ressources ? Quelles sont les mesures prises en vue de prévenir, réduire et maîtriser la pollution marine en vertu des pouvoirs que le Droit International reconnaît au Congo en tant qu'État côtier ? 1. Les types de pollution menaçant les eaux territoriales congolaises Par pollution, le projet du Code pour la protection et la mise en valeur de l'environnement en République Populaire du Congo entend « toute contamination ou modification directe ou indirecte de l'environnement provoquée par tout acte susceptible : - d'affecter défavorablement une utilisation du milieu profitable à l'homme ; - de provoquer ou de risquer de provoquer une situation préjudiciable pour la santé, la sécurité, le bien-être de l'homme, de la flore, la faune, ou les biens collectifs et individuels. » Cliquez ici pour lire la suite |
Diophante TOMO BITAM : La perle de la forêt Les gens du pays l’appellent « le grand nord ». C’est la province du Woleu-Ntem, du nom de deux fleuves qui coulent dans cette partie du nord gabonais. Depuis Libreville, 45 minutes de vol ou 600 km de route sinueuse à travers l’épaisse forêt équatoriale et on atteint Bitam, « les sources » en langues fang, la perle de la grande forêt tropicale, étouffante et mystérieuse. Ville frontalière, Bitam se trouve à une trentaine de kilomètres du Cameroun et presque qu’autant de la Guinée Equatoriale (voir la carte). Selon les statisitiques officielles, souvent sujettes à caution, 10 000 à 15 000 âmes seraient bitamoises. Mais au Gabon, les chiffres…. Lire la suite de l'article ici |
Marc TALANSI Ce qu nos enfants doivent savoir au sujet de la colonisation L’année 2005, en France, restera marquée par la résurgence de la question coloniale sur la place publique. C’est une loi d’abord passée inaperçue et votée le 23 Février 2005 reconnaissant « le rôle positif de la colonisation française Outre-mer » qui a mis le « feu aux mémoires ». le dernier trimestre 2005 a donc connu une prolifération d’articles et de débats dans les médias audiovisuels autour de la question : « Colonisation : Bilan globalement positif ou négatif ? ». Débats véritablement houleux entre partisans et adversaires. Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, n’a-t-il pas été obligé d’annuler son voyage en Martinique devant la colère du Père de la négritude, Aimé Césaire ? Et le Président de la République lui-même, n’a-t-il pas, lors de ses vœux à la Nation, tenté d’apaiser la situation en demandant au Président de l’Assemblée Nationale la réécriture de l’article litigieux ? Quoi qu’il en soit le débat reste ouvert… Ce qu’il faut savoir, c’est que la colonisation est avant tout un acte de violence. C’est un acte grave aux conséquences incalculables encore aujourd’hui. L’immigration, par exemple, autre sujet de controverse en France, n’est-elle pas une des séquelles de la colonisation ? Lire la suite ici |
Aimé Dieudonné MIANZENZA Economiste, Cesbc Les tourbières tropicales En 2012, Simon Lewis de l'Université de Leeds et Greta Dargie découvraient un ensemble de tourbières géantes dans la Cuvette centrale du bassin du Congo. Selon les premières estimations, cet écosystème s'étendrait sur une superficie de 145 000 Km2. Elle aurait une profondeur moyenne de deux mètres pouvant aller jusqu'à quatre mètres voir au-delà, par endroit. La formation abriterait environ 30 milliards de tonnes de carbone l'équivalent de trois années de production mondiale de gaz à effet de serre (GES) ou l'équivalent de vingt années d'émissions de CO2 des Etats-Unis. Lire la suite ici |
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